Quel permis pour conduire un buggy homologué ?

Quel permis pour conduire un buggy homologué ?

Après quelques années de discrétion, le buggy revient en force dans la culture populaire et la demande explose auprès des constructeurs. Quels sont les modèles existants, et quelles sont les règles qui régissent ce véhicule peu conventionnel ? Découvrez dans cet article tout sur le buggy homologué : permis, historique, spécificités, etc.

Généralités, historique et définition

Un buggy est une voiture légère tout-terrain dotée généralement de roues motrices. Il est équipé de pneus larges, très résistants et solides, et se caractérise par sa carrosserie ouverte. Si à l’origine, les buggys ont été utilisés pour faciliter l’accès dans des zones escarpées ou la circulation sur des terrains boueux, sablonneux ou caillouteux, ces véhicules sont aujourd’hui très prisés dans le monde du sport automobile.

Les buggys sont nés dans les années 60, en plein mouvement hippie aux États-Unis, et plus précisément en Californie. L’idée des concepteurs était de créer un véhicule en adéquation avec l’esprit protestataire et contre-culture des années yéyé, d’où le design avant-gardiste (habitacle ouvert, pas de portières) symbole de liberté et d’émancipation. C’est pour cela que l’image des buggys est souvent assimilée, à tort ou à raison, au surf et aux plages californiennes.

Les différents types de buggy

Il existe 3 principaux types de buggy :

Le buggy routier

Ce véhicule, adapté aux routes goudronnées et pavées, se distingue par son design proche du karting. Il est généralement surbaissé, car cela lui permet d’obtenir une bonne tenue de route. Le buggy routier peut être équipé d’un moteur allant de 150 cm³ à 2000 cm³, et sa vitesse de pointe varie entre 75 km/h à 100 km/h voire plus pour les modèles classés dans la catégorie roadster.

Le buggy tout-terrain

Comme son nom l’indique, cette catégorie de buggy est adaptée à tous les types de terrains, que ce soit en ville ou à la campagne. Il est doté de gros pneus rigides et se singularise tant par sa légèreté que par la hauteur importante de sa garde au sol. Le buggy tout-terrain est souvent équipé d’un moteur allant de 125 cc à 1000 cc.

Le buggy loisir

C’est une sorte de voiturette reconnaissable par son design simplifié. Il est habituellement utilisé dans les régions chaudes et arides, et se distingue par sa maniabilité. Par contre, son moteur n’est pas très performant et le confort n’est pas vraiment son point fort.

Quel permis pour conduire un buggy homologué ?

Buggy et réglementations

En France, la majorité des véhicules quadricycles avec moteur nécessitent un permis de conduire et les buggys n’échappent pas à la règle. Tout d’abord, il faut souligner que les règlementations concernant la sûreté des buggys ont été revues et durcit ces dernières années. Ainsi, pour être autorisés à circuler librement sur la voie publique, ils doivent impérativement être homologués : cela implique, entre autres, l’existence d’une carte grise et d’une plaque d’immatriculation. Ces véhicules doivent également être soumis à des contrôles techniques réguliers.

Dans l’Hexagone, vous devez être titulaire de l’un des permis suivants pour pouvoir conduire un buggy homologué :

Le permis B

Toutes personnes ayant plus de 18 ans et titulaires du permis B peuvent conduire un buggy, du moment que le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) de ce dernier n’excède pas les 3,5 tonnes.

Le permis AM

Le permis AM (Apprenti Motocycliste), anciennement appelé Brevet de Sécurité Routière (BSR), est une attestation qui permet de conduire tout quadricycle ou cyclomoteur léger à moteur à 14 ans, et une voiture à partir de 16 ans. Pour l’obtenir, les intéressés devront suivre une formation de 7 heures (au total), qui sera répartie en 5 séances.

Le permis A1

Cette attestation qui peut être obtenue dès l’âge de 16 ans confère le droit de conduire des véhicules motorisés dont la cylindrée est inférieure à 125 cm³, et la puissance ne dépassant pas les 11 kW. Il permet également de conduire les 3 roues dont la puissance n’excède pas les 15 kW. Toutefois, il faut souligner que les personnes titulaires des permis A2 et A peuvent aussi conduire des buggys homologués si elles le souhaitent.

Quel modèle choisir pour les débutants ?

Il est tout à fait possible de rouler avec un buggy homologué même si vous n’avez pas le permis. En revanche, cela doit se faire uniquement sur des terrains et des circuits privés. Voici les modèles pour débutants les plus vendus sur le marché à l’heure actuelle :

100 cc automatique

Simplicité, fiabilité et maniabilité sont les qualificatifs que l’on pourrait attribuer à ce buggy pour enfant. Équipé d’un système de démarrage ultra rapide, et de roues à suspensions renforcées, le buggy 100 cc à transmission automatique est le plus adapté aux préados et aux dos qui veulent connaître les plaisirs de la conduite sur un véhicule sécurisé (avec arceau de sécurité et ceinture sur le siège) et performant.

125 cc semi-automatique

Ce véhicule est destiné à un public plus mature et possédant déjà les réflexes propres à un conducteur de voiture expérimenté. En effet, ce buggy 125 cc est plus puissant et plus performant que le modèle précédent. Côté résistance et solidité, il est équipé d’amortisseurs et de roues perfectionnées pouvant supporter des charges plus lourdes, garantissant par la même occasion une excellente tenue de route, quelle que soit la saison.

En quoi le buggy est-il différent d’un quad ?

Tout d’abord, il faut rappeler qu’un buggy homologué a beaucoup de points en commun avec une voiture classique : il est doté d’un volant, d’un moteur (quelles que soient sa puissance et sa cylindrée), d’un frein, d’un accélérateur ou d’un embrayage (selon le modèle). En gros, un buggy est un modèle dérivé d’une voiture légère.

En revanche, le quad est un véhicule tout-terrain situé entre la moto et l’automobile. Il est plus pratique et plus performant, dans la mesure où il est généralement doté de 3 ou de 4 roues motrices. Très sollicité sur les routes secondaires, il se distingue principalement par son extrême maniabilité (due à son guidon).

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Vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour pouvoir conduire un buggy homologué en toute légalité. Faites-vous plaisir tout en restant toujours sur vos gardes au volant !